Comment trouver des « Quick-Wins » technologiques dans l’industrie des médias ?

Inutile de (re)préciser ici la nécessité vitale pour les organisations médias d’accélérer leur transformation digitale. Beaucoup y œuvrent bien entendu, et les résultats sont là pour les grands médias : records d’audience et de reach, développement spectaculaire du recrutement d’abonnés numériques, conquête de nouveaux terrains d’expression (audio / podcast)…

Mais ces bons indicateurs ne doivent pas cacher une réalité : le numérique continue de secouer l’industrie des contenus avec des usages en constante évolution et surtout de nouveaux acteurs qui viennent bousculer les équilibres. Rien n’est acquis et les équilibres économiques sont fragiles.

Les médias doivent donc continuer sans relâche à innover, tester, être agiles pour s’adapter aux modifications de leur écosystème.

Faire vivre l’innovation parallèlement aux opérations quotidiennes est un exercice particulier. On place trop souvent l’innovation dans le cycle industriel et cela entraîne retards et arbitrages de priorisation ; une situation classique, inhérente aux projets informatiques

L’enjeu est ici de renverser la logique industrielle promue par bien des DSI et de favoriser le développement d’initiatives par les métiers, sur le côté, en mode « Quick-Wins ».

Alors que peuvent faire les rédactions, les responsables de la diffusion, les équipes de marketing digital ?

Les métiers peuvent se lancer dans des expérimentations avec évaluation des bénéfices rapides et en limitant au maximum l’intensité technologique. En utilisant des prestataires externes, des plateformes SaaS, des outils No-Code, les métiers peuvent rapidement (le QUICK de Quick-Wins) tester une innovation, puis le cas échéant, industrialiser par la suite avec les moyens des DSI.

Quels types d’innovation ?

Les sujets d’innovation sont si nombreux que la seule grille de lecture possible est l’analyse des irritants et la désirabilité des métiers. Rien ne sert de se jeter sur une innovation technologique si le retour sur investissement (le WIN de Quick-Wins) n’est pas à portée.

Listons ici quelques innovations dont la dimension technologique est facilement accessible :

  • Anticiper le comportement des clients avec l’IA (AutoML)
  • Tester des moteurs de recommandation nouveaux avec des services packagés (Services SaaS, API Amazon)
  • Exploiter le contenu produit ou collecté dans des formes variées : data-to-text, text-to-speech, speech-to-text (API Google ou Microsoft)
  • Lancer une newsletter semi-automatisée (SubStack)
  • Produire des contenus factuels en se basant sur les données (DataEcriture)
  • Exploiter les archives et vendre des contenus déjà produits (APIs)
  • Comment s’organiser ?

Pour lutter contre l’effet « j’ai pas le temps » ou « j’ai d’autres priorités », une solution pragmatique est de s’organiser en mode commando : un responsable métier prend la responsabilité du sujet (Project Owner) ; il se fait assister au quotidien d’une assistance externe (AMOA) jouant le rôle de cheville ouvrière ; le reste de l’équipe métier concernée est sollicité ponctuellement sans que le projet n’occupe plus de 5% de son temps ; tout le reste de la charge est sous-traitée.

Oui, mais avec quel argent ?

En ce qui concerne le financement de l’innovation, les aides existent tant au niveau de la BPI que de la DGMIC du Ministère de la Culture. Les fonds sont là. La volonté doit suivre.

A propos de demain.ai

Spécialistes de l’IA en entreprise et des contenus, nous sommes des experts de la conception et de la mise en place de robots-rédacteurs. Nous permettons à nos clients de développer leurs activités en créant des contenus à une échelle inaccessible à l'être humain.

Devis gratuit

Comment votre organisation peut-elle tirer profit de la DataEcriture ? Quelles économies pouvez-vous réaliser et quels nouveaux services pouvez-vous imaginer pour vos clients ? Nos spécialistes peuvent vous apporter des réponses immédiatement.

Lectures complémentaires

Tous les articles